Cette Montréalaise, d’abord attirée par les sciences sociales, rêvait de devenir inspectrice de police. Sa carrière a pris une tout autre direction, mais ses talents d’enquêtrice ont finalement servi sa brillante trajectoire de 30 ans dans le secteur hypothécaire. Son parcours s’est distingué par de nombreuses récompenses et la reconnaissance des leaders de l’industrie.
« Le hasard m’a bien servie, confie-t-elle. Les chiffres m’ont toujours fascinée et l’art d’équilibrer un budget n’a plus de secret pour moi. »
Cette aptitude a poussé Mme Duric à suivre le conseil d’un ami. À 22 ans, fraîchement débarquée à Toronto, elle postule comme caissière à la Banque Scotia. Ce premier pas marque le début d’une carrière de sept ans et demi au sein de l’établissement.
« J’ai tout exploré, poursuit-elle. De caissière à agente aux services bancaires personnels, en passant par les services administratifs, j’ai jonglé avec divers rôles commerciaux et personnels. J’ai vite compris que le secteur des prêts m’intéressait, mais je voulais me spécialiser dans les prêts hypothécaires. »
En 1999, Duric quitte son poste d’agente principale à la Banque Scotia. Elle entame un nouveau chapitre chez GE Mortgage Canada, une filiale du géant mondial devenu plus tard Genworth MI, puis Sagen MI Canada.
Quelques années plus tard, on lui confie le développement de l’initiative « Voice of the Customer » de GE. Ce projet innovant rassemblait les retours des prêteurs hypothécaires, courtiers, spécialistes et clients sur une plateforme numérique unique. Une révolution pour l’époque en 2002.
« Les retombées ont été considérables, se souvient Mme Duric. Nous avons reçu beaucoup d’éloges et identifié de nombreuses pistes d’amélioration. Certains processus nécessitaient des ajustements pour optimiser l’expérience client. »
L’impact de ces améliorations a été tel que Mme Duric a attiré l’attention des plus hauts dirigeants. Dans le bulletin mondial des employés de GE, le PDG Jack Welch a personnellement salué le projet et la contribution de Natasha Duric. « Pour moi, c’était un honneur immense », confie-t-elle.
Après 14 ans chez GE Mortgage Canada, Mme Duric retourne à la Banque Scotia. Cette fois, elle occupe le poste de directrice régionale principale de l’assurance. Elle collabore étroitement avec les courtiers. Sa dernière année est consacrée à redresser les deux districts les moins performants de la banque. En un an, ils grimpent aux première et troisième places du classement.
Pendant ce temps, les instincts d’enquêtrice de Mme Duric refont surface. Elle analyse attentivement son principal concurrent : Manuvie.
« J’ai tenté de les concurrencer, mais leur produit me semblait nettement supérieur, admet-elle. J’ai commencé à observer leurs employés, curieuse de voir leur attitude face aux clients. »
Plus Mme Duric étudie son concurrent, plus elle s’en trouve impressionnée. L’idée de le rejoindre germe dans son esprit. En 2018, elle franchit le pas et devient directrice des ventes chez Manuvie. Deux ans plus tard, en février 2020, elle est promue à son poste actuel de vice-présidente, Ventes nationales Canada, Assurance-Crédit hypothécaire.
« J’ignorais que la pandémie nous guettait, souligne-t-elle. Mon expérience en sciences sociales s’est avérée précieuse dans ces moments difficiles. Elle m’a rappelé l’importance des valeurs humaines, tant pour mon équipe que pour nos clients. »
Mme Duric doit non seulement gérer son bien-être et celui de son équipe pendant la crise sanitaire, mais aussi adapter les opérations au travail à distance. On lui confie également la mission d’améliorer le Régime protection hypothécaire (RPH) de Manuvie. Ce produit, conçu pour aider les courtiers à protéger les actifs de leurs clients, souffrait d’un processus d’approbation laborieux limitant son potentiel.
« Nous avions une solution numérique à l’essai, explique Mme Duric. J’ai suggéré de l’ouvrir à tous les courtiers. Il fallait diversifier les modes de soumission des demandes. »
En plus de rendre le produit plus accessible numériquement et d’automatiser une grande partie du processus, Mme Duric a défendu, aux côtés de son équipe, un plan de couverture partielle adapté aux budgets et besoins des clients.
« Nos limites d’approbation plafonnaient à 300 000 $, précise-t-elle. J’ai donc insisté pour les hausser, et l’entreprise nous a fermement soutenus. Nous avons été les premiers du secteur à porter l’approbation automatique à un million de dollars. »
En six ans chez Manuvie, dont quatre à un poste de direction, Natasha Duric a déjà décroché deux prix Émeraude Manuvie.
« Je me sens privilégiée et fière d’avoir reçu ces distinctions, confie-t-elle humblement. Mais ces récompenses sont le fruit d’un travail d’équipe. J’ai la chance de collaborer avec des collègues exceptionnels. »
Forte de 30 ans d’expérience dans le secteur hypothécaire, Mme Duric compare ses expériences à des aventures en colonies de vacances.
« J’ai eu beaucoup de chance dans mes emplois successifs, conclut-elle. J’ai côtoyé de grands leaders, des personnes inspirantes et des mentors tout au long de ma carrière. C’est comme si j’avais fréquenté plusieurs camps, pour finalement rentrer chez moi à Manuvie. »
Financière Manuvie (Manuvie)
Le Régime protection hypothécaireMD (RPH) est souscrit par Lla Financière Manuvie (Manuvie). Le nom Manuvie, le logo en M, le logo en M accompagné du nom Manuvie et Régime protection hypothécaire sont des marques de commerce de la Financière Manuvie qui les utilise et les prête sous license à ses sociétés affiliées. Manuvie, C.P. 987, Succ. F, Toronto, ON M4Y 2N9.
Editor's pick Manuvie Manuvie Natasha Duric profil du courtier Régime protection hypothécaire de Manuvie sponsorisé
Last modified: octobre 10, 2024
