By Frédéric Lacroix-Couture
Le secteur résidentiel, qui inclut le multilocatif, a accaparé la part du lion des investissements, et pourrait demeurer une valeur sûre pour les investisseurs ces prochains mois.
La firme-conseil spécialisée en immobilier Côté Mercier a publié mercredi son analyse sur les transactions commerciales du quatrième trimestre de 2024, réalisée pour le compte de RE/MAX Québec.
L’année s’est terminée sur une note positive, selon l’étude. Pour les trois derniers mois, le volume monétaire transigé a atteint 4,21 milliards $, soit une hausse de 29 % par rapport à pareille date en 2023.
Pour l’ensemble de l’année, le marché a enregistré un volume total de 14,38 milliards $, un bond de 16 % comparativement à 2023. Ces données regroupent quatre types de catégories d’actifs: commercial, industriel, résidentiel et les terrains.
Christian-Pierre Côté, directeur exécutif chez Côté-Mercier Service de données, décrit 2024 comme «une année qui a été relativement molo».
«Mais sur la fin, on a vu un certain rebond. Donc, on constate qu’il y a quelques investisseurs qui semblent sortir des lignes de côté pour revenir dans l’arène pour le dernier trimestre de 2024», commente-t-il en entrevue.
Les baisses du taux directeur par la Banque du Canada ont fini par se faire ressentir sur les taux long terme vers l’automne, «ce qui a mieux positionné les acheteurs ou les vendeurs», explique M. Côté.
«On avait un peu plus d’espoir d’avoir une rentabilité qui était correcte. Ce qui fait qu’on a commencé à préparer des transactions qui se sont vraisemblablement conclues plus à la fin de l’année», affirme le spécialiste en analyse et recherche de données.
M. Côté n’est pas prêt à parler d’une reprise de l’activité pour les transactions commerciales en 2024. Bien que la performance soit meilleure que 2023, elle demeure inférieure à 2022, qui avait été une année «exceptionnelle», mentionne-t-il.
Les ventes dans le secteur résidentiel ont constitué près de 48 % du volume monétaire transigé au cours des mois d’octobre, novembre et décembre sur le marché commercial.
«Le résidentiel est pratiquement vu comme une valeur refuge présentement par les investisseurs. On a beaucoup d’appétit. On a beaucoup d’intérêt», note M. Côté.
Cet engouement pourrait se poursuivre à court ou moyen terme, tandis que les conditions de financement sont favorables et que la pression sur les loyers demeure constante, évoque-t-il.
Editor's pick Frédéric Lacroix-Couture immobilier immobilier commercial La Banque du Canada La Presse Canadienne Québec
Last modified: mars 13, 2025