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Le marché immobilier est résilient au Québec, selon Royal LePage

Les nuages qui assombrissent l’horizon économique ne semblent pas faire planer d’ombre sur le marché immobilier québécois, constate la firme Royal LePage.

Le marché immobilier est résilient au Québec

By Stéphane Rolland

Au Québec, le prix médian pondéré sur le marché a augmenté de 7,6 % au premier trimestre par rapport à la même période l’an dernier, selon une note de la firme.

Le marché est solide à la grandeur du Québec, affirme le courtier immobilier chez Royal LePage, Marc Lefrançois, en entrevue. «Quand je parle à des collègues de l’extérieur, ça va être très bien, pas mal partout en ce moment», résume-t-il.

Le marché québécois se démarque du reste du Canada. M. Lefrançois donne l’exemple de Toronto, où la baisse des taux d’intérêt des derniers mois n’a pas donné d’élan au marché. «C’est vraiment tombé à plat, tandis qu’au Québec, ça s’est juste accéléré», constate-t-il.

Il faut dire que les Québécois sont plus optimistes, en dépit de l’incertitude économique. En fait, 65 % des Québécois se disent confiants envers l’économie, selon un sondage en ligne mené par Royal LePage au début du mois d’avril.

Cet optimisme semble se répercuter sur le marché. M. Lefrançois rapporte que la surenchère est un phénomène fréquent. Il raconte l’expérience de courtiers de Royal LePage dans la région de Laval, au nord de Montréal. «En fin de semaine, ils ont fait des offres d’achat, c’était 8-9-10 offres d’achat par propriété.»

M. Lefrançois, qui pratique à Montréal, constate toutefois un ralentissement dans le segment des propriétés plus grandes ou de luxe.

Si l’incertitude ne semble pas décourager les premiers acheteurs, les propriétaires qui veulent déménager dans une plus grande résidence semblent moins pressés, observe-t-il. «C’est un marché équilibré. (…) Il faut tenir compte des prix, de la compétition, des ventes récentes.»

À part ce segment, le marché immobilier est à l’avantage du vendeur un peu partout au Québec, estime le courtier. M. Lefrançois invite ceux qui veulent vendre cette année à ne pas attendre quelques mois dans l’espoir d’obtenir un meilleur prix, tandis que l’horizon économique demeure incertain. «Le jeu n’en vaut pas la chandelle.».

La région de Québec en tête

La région de Québec reste en tête pour la progression des prix. Le prix médian d’une unifamiliale a bondi de 16,9 % au premier trimestre pour atteindre 457 600 $.

«Nous avons ressenti quelques soubresauts ponctuels en mars, mais la demande reste largement supérieure à l’offre, ce qui soutient les prix dans tous les segments», explique dans un communiqué la courtière Michèle Fournier, de Royal LePage dans la région de Québec.

Dans le Grand Montréal, le prix médian d’une maison unifamiliale a pour sa part augmenté de 8,3 % pour s’élever à 715 700 $. «La Couronne Nord et Sud de Montréal, ça s’était calmé en 2023, début 2024, mais maintenant, ça roule presque comme durant la pandémie (période de surenchère)», constate M. Lefrançois.

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Last modified: avril 15, 2025

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